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Cassany
47130 PORT SAINTE MARIE
Tél : 05 53 95 44 56
http://eauvivante31.free.fr
http://www.eauvivante.net

Lettre de liaison
Septembre 2006

Sommaire :

La vie de l’association On en parle


La vie de l'association

Edito

Bonjour à tous

Voici la nouvelle lettre de liaison. Nous aimerions peut-être en faire plus mais souvent le temps nous manque.

Depuis janvier, nous avons eu une vie riche en déplacements : déménagement du siège dans le sud-ouest (voir la nouvelle adresse en couverture), stages, conférences et salons.

Anne a été secondée très efficacement par Marion Lauters (master environnement à Orsay) et Florian Audrain (BTS environnement à la Roche-sur-Yon) dans sa tournée printanière de stages et de conférences. Nous remercions tous ceux et celles qui ont accepté d’accueillir les stages et qui sont maintenant des « vitrines » de l’association. Nous disposons actuellement de 32 vitrines dans 25 départements.

La mise en place des SPANC (services publics d’assainissement non collectif) nous a valu une recrudescence d’appels de personnes dont la sensibilité écologique ne se satisfait pas de la fosse toutes eaux réglementaire. On constate avec plaisir que l’adoption de la phytoépuration et des toilettes sèches est de plus en plus acceptée par les maires, avec l’avis technique favorable des SPANC. Il s’ensuit une forte augmentation du nombre de constructions nouvelles. Nous attendons donc avec impatience les résultats des analyses de tous ces systèmes.

L’association est de plus en plus sollicitée pour participer à des manifestations : foires ou salons bio, festivals et colloques consacrés à l’environnement. Il n’est malheureusement pas possible de répondre favorablement à toutes les demandes. Depuis le début de l’année, nous avons tenu un stand aux foires bio de Bazens (Lot et Garonne) le 25 juin et de La Parade (Lot et Garonne) le 6 août. Andy de Ville d’Avray a tenu un stand à la foire bio « Biozone » de Mûr-de-Bretagne les 9 et 10 septembre. Marion Lauters et Florian Audrain ont fait un exposé sur les toilettes sèches aux journées toulousaines de l’Eau, colloque organisé les 15 et 16 septembre par la revue H2O Mon Amour.

Marie-Ange Bertrand
05 53 95 44 56, marieange.bertrand@free.fr

(sommaire)

Compte rendu de l’AG du 25 mai 2006

C’est le jeudi de l’Ascension à 10 heures que se sont réunis, à Meyrignac-l’Église (Corrèze), une trentaine d’adhérents venus de toute la France.

Après la présentation des personnes présentes nous avons abordé l’ordre du jour de l’assemblée générale ordinaire.

Rapport moral et d’activités :

En 2005, les activités de l’association ont consisté principalement à faire connaître les toilettes sèches et la phytoépuration par le moyen de stages, ateliers, conférences, plaquettes et affiches, salons, sites internet, « vitrines », permanences téléphoniques et réponses aux courriers et aux courriels.

Une revue de détail fait ressortir une nette augmentation de toutes ces activités.

Eau Vivante a aussi mené une action humanitaire avec une mission d’Anne Rivière au Sri Lanka et en Inde pendant trois mois peu après le Tsunami et une autre au Bangladesh à l’automne.

Rapport financier :

Les finances sont saines et l’année 2005 s’est soldée par un petit excédent.

Le rapport moral et d’activités et le rapport financiers sont approuvés à l’unanimité.

Rapport d’orientation :

En 2006, l’association poursuit et développe toutes les activités de 2005. L’accent est particulièrement mis sur :

la collecte de résultats d’analyses des rejets de bassins plantés ;

le développement des vitrines relais ;

la diffusion des techniques de phytoépuration en direction des particuliers et aussi des professionnels ;

la création d’un nouveau site internet et la refonte de la plaquette avec l’aide de la Fondation pour une Terre Humaine.

L’action humanitaire est focalisée sur le Bangladesh (opération « Eau Secours pour le Bangladesh ») où la présence d’arsenic dans les eaux des forages conduit à une catastrophe sanitaire. Une nouvelle mission d’Anne Rivière est prévue pour l’automne.

Renouvellement du bureau :

Les nouveaux membres sont élus à l’unanimité.

Voici la composition du nouveau bureau :

Présidente

Marie-Ange BERTRAND

(47)

Trésorière

Éliane BURG

(44)

Trésorièr-adjoint

Patrick BOUSQUET

(19)

Secrétaire

Marion LAUTERS

(75)

Secrétaire-adjoint

Florian AUDRAIN

(44)

Chargé du site internet

Sybs ALHABSHI

(74)

Membre

Gilles MILLION

(15)

Membre d’honneur

Anne RIVIÈRE

(56)

Cotisations :

Le montant des cotisations reste inchangé :

12 € pour une personne seule ;

15 € pour un couple ;

15 € pour une association ;

20 € pour une entreprise.

L’assemblée générale s’est poursuivie par l’exposé d’Anne Rivière sur la situation au Sri Lanka, en Inde et au Bangladesh. La projection du film d’Amirul Arham « l’Eau du Diable » a illustré de façon poignante le témoignage d’Anne sur l’empoisonnement de la population par l’arsenic.

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La fête de l’eau à Meyrignac-l’Eglise

L’assemblée générale d’Eau Vivante a permis aux adhérents de participer à la fête de l’eau.

Dans un cadre splendide, nous avons fait une visite guidée de l’étang puis de la « pico-centrale » électrique au fond de la vallée encaissée et alimentée par une conduite forcée. Cette centrale, construite dès 1920 a fait de Meyrignac-l’Église la première commune électrifiée du département de Corrèze. Remise en état récemment, elle est couplée au réseau EDF. Malheureusement, des infiltrations dans la digue et la sécheresse avaient fait baisser le niveau de l’étang au point que la centrale ne pouvait pas fonctionner.

Isabelle et Patrick Bousquet de Rouvex nous ont présenté la « vitrine » locale d’Eau Vivante, cet à dire leur phytoépuration et leur aire de compostage des toilettes sèches. C’était une découverte pour de nombreux visiteurs corréziens, et, depuis, certains sont devenus adeptes de l’assainissement écologique.

Pour la conférence d’Anne Rivière sur le thème de la gestion écologique de l’eau, l’église de Meyrignac était trop petite !

Le soir, par un temps plutôt frisquet, le repas bio était animé par le spectacle de l’excellent groupe « les Sikinis ».

Le lendemain, nous avons fait une visite guidée à un système de phytoépuration des ateliers Reeb. Il s’agit d’un système proche de celui d’Eau Vivante dans sa conception puisqu’il s’agit de bassins remplis de pouzzolane et plantés de roseaux et autres plantes aquatiques. Les principales différences résident dans l’utilisation de bâches en plastique pour la réalisation des bassins, le nombre de bassins réduit à deux seulement et surtout l’acceptation des eaux vannes (provenant des toilettes à chasse d’eau)...

Nous avons apprécié cette fête très conviviale et enrichissante. L’accueil chaleureux du conseil municipal et des habitants de Meyrignac-l’Église était pour beaucoup dans cette réussite.

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La lettre d’Anne Rivière

Très chers amis,

Je ressens une immense joie en vous écrivant ces quelques lignes qui vous parviendront dans quelques jours. C’est le fil qui nous relie et nous permet de rester une grande famille unie par notre désir de respecter toujours davantage notre environnement et surtout notre amie l’eau qui est de plus en plus maltraitée.

Depuis notre dernier courrier, il s’est passé quelques mois...

La tournée de printemps en avril, mai et juin 2006 a, cette année encore, été un vrai bonheur. Nos deux stagiaires, Florian et Marion, m’ont accompagnée et nous avons parcouru ensemble de nombreuses régions avec deux fourgons en animant ici et là des conférences, des ateliers, des stages pratiques et une randonnée sur les merveilles de l’eau. Cela a été l’occasion de faire connaissance ou de revoir beaucoup d’entre vous, d’admirer de superbes installations de toilettes sèches et de filtres plantés, et de prendre le temps de visiter des lieux magnifiques comme le Lac Pavin. Je laisse à Florian et Marion le soin de vous parler de leur ressenti de cette tournée qui s’est soldée pour tous les deux par des rapports passionnants et de très bonnes notes lors de leurs examens. A Saint-Étienne, nous avons eu la chance de partager des moments précieux avec Amirul Arham, l’auteur du film « L’Eau du Diable » que nous avons par ailleurs présenté en diverses occasions au cours de la tournée. Ce film documentaire parle de l’immense problème de l’arsenic au Bangladesh.

En juillet, août et septembre, les activités de l’été à Belle-Île-en-mer ont été le stage sur la cueillette et la cuisine des algues, l’organisation d’un concert associé à de nombreuses démarches en faveur du Bangladesh et du Sri-Lanka et l’organisation d’un chantier de bûcheronnage dans la pinède de 6000 m2 que je viens d ‘acquérir sur l’île et où j’ai posé pour l’été une petite roulotte en bois jaune et verte et une grande tente bleue en forme de zôme. Lea Mercoiret, une jeune ingénieure polytechnicienne spécialisée dans les techniques de l’eau, est aussi venue quelques jours. Nous avons fait le point sur le contenu d’un stage de six mois à compter de mars 2007 qu’elle désire faire avec moi, un peu comme Nathalie il y a deux ans.

Le stage Algues s’est déroulé pendant les grandes marées des 10 et 11 août. Nous avons eu un peu froid dans la pinède mais un temps magnifique pour les collectes le long de la côte. Certains n’ont pu résister à la tentation de manger des douzaines d’huîtres et de ramasser des moules et autres bébêtes… Je m’excuse de ne pas avoir diffusé l’information de ce stage ni sur la lettre de liaison ni sur les sites internet : il était complet dès que j’ai commencé à en parler incidemment lors des conférences de printemps.

Le concert pour soutenir le projet « Eau secours pour le Bangladesh » a eu lieu le 12 août. Une dizaine de membres d’Eau Vivante qui ont participé au stage Algues sont restés pour nous aider à coller des affiches, présenter des corbeilles pour les dons et tenir le stand Eau Vivante à la sortie. Plusieurs articles sont parus dans les journaux à cette occasion. Voici deux extraits de celui paru dans la revue locale « La Gazette de Belle-Île » :

« La soliste insolite Nathalie BORGOMANO a ravi son auditoire par une prestation de grande qualité avec des chants traditionnels et lyriques issus de l’Inde, de musiques sépharades et de l’Italie bien sûr. Parfois accompagnée de la harpe celtique, parfois de l’accordéon, en duo avec Lauranne CHASTEL à la flûte ou entourée de ses élèves, cette grande chanteuse professionnelle a touché le public par sa générosité. Ce concert joyeux, plein d’humour et d’amour, avait pour seule ambition d’apporter une petite « goutte d’eau » pure dans un océan de souffrance à l’autre bout du monde. En écho, 1 400 € ont été récoltés en « participation libre». Après le concert, une dizaine de membres d’Eau Vivante ont présenté les activités de l’association sur un stand et tenté de répondre aux nombreuses questions inquiètes du public en ce qui concerne l’avenir de l’eau de façon plus générale et à Belle-Ile en particulier. »...

« Au Bangladesh, l’eau consommée par la population essentiellement rurale était issue de puits ouverts traditionnels qui ont été majoritairement pollués par les engrais, les pesticides, les nitrates et surtout les coliformes fécaux vecteurs de graves épidémies comme le choléra. Pour pallier à cette situation gravissime, il y a une quinzaine d’années, l’UNICEF et le gouvernement ont installé des millions de forages dans les nappes plus profondes sans se douter que celles-ci étaient polluées par l’arsenic, un poison à action lente naturellement contenu dans les sédiments. Sur une population de 150 millions d’habitants, 80 millions sont contaminés dont 20 millions de façon quasi irréversible. Ces personnes développent au fil des ans des maladies de peau puis des cancers (poumons, reins, vessie...) et doivent souvent être amputées à la suite de gangrène. Les morts sont déjà très nombreux dans les villages. L’Organisation Mondiale de la Santé a qualifié ce fléau de "plus grand empoisonnement collectif de l’humanité" »...

En janvier et février 2006, je me suis rendue au Bangladesh pour me rendre compte de l’ampleur des dégâts et dresser un premier bilan. La situation est très grave mais il est possible d’agir car des associations locales bien implantées ne demandent qu’à se mobiliser si on leur donne une formation appropriée et quelques moyens. En janvier et février 2007, je serai normalement au Bangladesh pour mettre en place quelques installations pilotes et former « en approche globale » de gestion écologique de l’eau et de techniques naturelles de santé des formateurs responsables, membres d’ONG locales ou de communautés de sœurs ou de frères missionnaires qui s’occupent d‘écoles pour les enfants, de dispensaires et d’ateliers de couture /foyers pour les femmes en difficulté. Le programme est vaste et ne sera sans doute pas facile à mettre en place car le contexte politique et social est de plus en plus dur et répressif. Des rumeurs de guerre civile et d’émeutes racistes commencent à se propager. Je ferai ce que je pourrai et n’ose en dire plus pour le moment. Un pont a été construit entre Eau Vivante et le Bangladesh et maintenant tous les espoirs de solidarité sont permis.

Des contacts ont été pris avec Mme DANIEL de Borderhouat-Locmaria, présidente de l’association Enfance-Espoir, qui souhaitait s’impliquer en aidant des écoles d’enfants à s’équiper de filtres à arsenic. Après le conseil d’administration, un virement de 1 000 € de la part de cette association nous est parvenu. D’autres contacts sur Belle-Île et dans le Morbihan ont permis de récolter encore 600 € récemment. Cela s’ajoute aux 3 000 € déjà donnés par des membres d’Eau Vivante et à la promesse de Christophe Elain de nous verser 5 000 € sur les bénéfices du livre « Un petit coin pour soulager la planète » que nous continuons de diffuser largement. Samuel (Sam Informatique) recherche en ce moment des outils informatiques légers et appropriés (portable à clavier anglais, vidéo projecteur léger…) dont je me servirai là-bas et que je laisserai ensuite à notre équipe locale de formateurs pour diffuser plus largement les procédés les plus efficaces. Brigitte Mary a trouvé un traducteur français-anglais pour le rapport de mission qui est d’ores et déjà sur le nouveau site à : eauvivante.net/bangladesh/. Peter Lemerle est interprète de conférence à Bruxelles et accepte de faire cette traduction bénévolement pour la fin du mois d’octobre.

Le chantier « bûcheronnage » a été organisé à l’initiative de plusieurs stagiaires Algues dont Blandine Brazier et nos relais Eau Vivante en Vendée, Dominique et Sylvie Daviet et en Ille-et-Vilaine, Jean et Marie Boucard. Ayant eu un peu froid dans la pinède, l’idée a été émise par Pierre Billet, qui a été un coordinateur hors pair, de créer une « cheminée de chaleur et de lumière » pour aspirer le vent qui tournait en rond. A certains moments il y avait six tronçonneuses en action et derrière chacune des petites mains pour ranger les bûches, nettoyer… Une haie de bambous a été plantée, des barrières rustiques installées. L’ambiance a été magnifique et les provisions d’algues pour l’hiver aussi… !

Je suis maintenant en pleine préparation pour repartir en Asie cet hiver, probablement de début novembre 2006 à la mi-mars 2007. Si tout va bien côté santé, un peu déficiente ces derniers temps, je serai dans un premier temps au Sri-Lanka pour animer un premier programme de 10 micro-crédits pour soutenir des femmes seules à repartir professionnellement après avoir tout perdu dans le Tsunami. Les petits ateliers de couture offrent des perspectives particulièrement intéressantes. Nous continuerons aussi à soutenir l’approvisionnement en eau de personnes très défavorisées et à continuer à travailler sur les projets d’éco-lieux. En Inde, il y a aussi des puits à continuer d’aménager, un projet d’éco-lieu à soutenir, mené par une de mes stagiaires, indienne d’origine, aux confins de l’Himalaya, des formations en gestion de l’eau à donner, notamment à Auroville où des personnes du Bangladesh pourraient aussi profiter de l’expérience très intéressante de la grande ferme de culture de spiruline. En Thaïlande, j’animerai probablement une formation auprès d’une petite communauté bouddhiste. Je me réjouis beaucoup de tous ces partages d’expériences avec des personnes qui nous donnent toujours cent fois plus en valeur humaine que ce que nous pouvons apporter matériellement.

Une bonne nouvelle, enfin, pour tous ceux qui ont suivi mes péripéties d’incendie il y a cinq ans : je suis enfin remboursée par les assurances et je souhaite que le site de Saint-Lizier qui a vu les débuts d’Eau Vivante il y a presque 10 ans se relève en beauté. Voici la petite annonce que vous pouvez déjà faire circuler :

Anne Rivière cherche à transformer son terrain de 5 000 m2 constructibles dans le Gers en milieu rural (à 45 minutes de Toulouse et d’Auch, dans le sud-ouest de la France) en lieu de vie spirituel (non sectaire) et écologique. Statut prévu : SCI (Société Civile Immobilière) avec 3-4 personnes ou familles motivées dans ce sens. Investissement minimum par foyer : 50 000 € pour auto-constructeurs confirmés, 100 000 € autrement. Cela comprend l'investissement pour une petite maison individuelle et des communs. Ecrire en présentant compétences, souhaits et motivation profonde à Anne Rivière, (Projet SCI GERS), BORNORD 56360 LOCMARIA ou à anne.riviere@yahoo.fr.

Réponses aux questions, réunions, visites prévues en avril 2007.

Il y aura une tournée de stages/conférences dans le sud de la France et en Suisse en mai-juin et des activités au cours de l’été à Belle-Île. Léa commencera à préparer le programme en février-mars avec toutes les suggestions que vous ne manquerez pas de me faire parvenir. Les régions d’Uzès, de Béziers et la Corse sont déjà prévues.

Merci à tous pour votre soutien solide.

Bien amicalement vôtre...

Anne RIVIÈRE
anne.riviere@yahoo.fr http://anneriviere.com

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L’expérience de nos étudiants stagiaires

Dans sa tournée printanière de conférences, d’ateliers et de stages pratiques à travers la France profonde, Anne Rivière était accompagnée par deux étudiants, Marion Lauters et Florian Audrain, qui effectuaient leur stage de fin d’études en environnement. Ils nous livrent ici leurs réflexions sur leur découverte de la vie de l’association.

C’est en juillet 2005, alors que j’étais étudiant en IUT biologie environnement que j’ai fait la rencontre d’Anne RIVIERE lors de l’éco-festival de Moisdon-la-Rivière chez les Baronnet. Bien que déjà attiré par les pratiques autonomes et respectueuses de l’environnement, je n’avais à l’époque pas encore pris connaissance des toilettes sèches. Touché par l’approche d’Anne, à la fois simple et globale, de la gestion de l’eau, je décide de mieux la rencontrer. C’est alors qu’au printemps, j’ai la chance de partir avec elle et Marion (amie et autre stagiaire) en tournée pour trois mois. A bord de nos petits fourgons aménagés, nous avons sillonné la France pour animer des stages pratiques, des ateliers et des conférences.

Ces trois mois aux côtés d’Anne et de Marion, m’ont permis de découvrir une méthode de gestion de l’eau simple, efficace et autonome pour laquelle je continue de me passionner aujourd’hui. Mais j’ai aussi découvert pendant ce stage un mode de vie nouveau, celui de nomade, et j’ai eu la chance de faire des rencontres merveilleuses que je garde présentes dans mon cœur.

J’ai aujourd’hui terminé mes études avec succès et je prends un peu de temps pour décider de mon avenir. Je pense fortement continuer dans le domaine de la gestion de l’eau mais j’ai avant tout besoin de me poser pour réfléchir car la vie est vaste en propositions.

Nous avons donné avec Marion notre première conférence sur les toilettes sèches lors des journées Toulousaines de l’eau. L’occasion pour nous de nous confronter à un public scientifique. L’expérience fut intéressante, et le publique nous a semblé plutôt satisfait. Je rédige actuellement ma première étude pour des particuliers, dans la région de Nantes et j’animerai chez eux au printemps prochain mon premier stage pratique. En dehors de cela, je ne cesse de parler autour de moi de la gestion de l’eau et je suis souvent agréablement surpris de voir tant de gens interpellés et intéressés par la chose.

Je suis très reconnaissant envers Anne pour ce qu’elle m’a apporté, tant de sagesse, tant de richesses et tant de rencontres. Je suis aussi très reconnaissant du travail que font Marie-Ange et Patrick pour l’association.

Je garde de ce stage de très bons souvenirs et un élan pour vivre ma vie dans l’amour. J’en profite pour remercier tout ceux avec qui j’ai partagé des moments merveilleux pendant ces trois mois.

Florian AUDRAIN

Un stage, enfin plus qu’un stage !!!

Durant mon année universitaire, j’ai eu à réaliser un poster. J’ai choisi le thème de l’épuration des eaux usées par bassins filtres plantés car ce système me paraissait une bonne alternative aux modes actuels d’épuration autonome des eaux usées. A travers mes recherches, j’ai pu découvrir à plusieurs reprises l’investissement d’Anne Rivière dans ce domaine. J’ai donc pris contact pour pouvoir réaliser mon stage de Master Environnement et Ecologie avec elle. Avec un peu de détermination de ma part, Anne m’a proposé un stage de trois mois sur la gestion écologique de l’eau et un projet d’éco-village au Bangladesh. Quelle joie à l’annonce de cette nouvelle !

Mon stage s’est déroulé d’avril à juin 2006 durant la tournée de printemps. J’ai donc passé trois mois sur les routes en compagnie d’Anne et de Florian, ami et deuxième stagiaire.

Ce fut un réel bonheur de pouvoir découvrir, échanger, transmettre, apprendre sur la gestion écologique et raisonnée de l’eau (toilettes sèches et épuration par filtres plantés…), sa préciosité, sa richesse, et du danger qui peut exister. Et tout ça en compagnie d’Anne à travers les conférences, les stages et les rencontres. La bonne ambiance de ces stages et l’accueil des hôtes ont contribué considérablement au bon déroulement de ces week-ends de formation. C’est toujours agréable de voir la motivation des personnes sur des thèmes comme la gestion écologique de l’eau, et d’aller plus loin avec les connaissances de chacun. Les petites soirées, danses et chants du samedi soir ont été très plaisants et ont permis de rapprocher les groupes. Au cours des deux premiers stages, on avait vraiment réalisé avec Florian que c’était bien plus que des stages de formation sur la gestion écologique de l’eau. Ce sont aussi des « stages de Vie » ! Cela s’est confirmé par la suite.

Les conférences au monastère des Pruniers ont été des moments particulièrement forts en échanges et en émotion. L’écoute et le climat qui y résident ont rendu ces conférences très riches. Une réelle prise de conscience sur les risques et les enjeux liés à l’eau s’est produite dans le public. C’était très enthousiasmant pour la suite ! De plus le séjour au monastère des Pruniers nous a vraiment procuré une bonne énergie, qui a été bénéfique à l’ensemble de la tournée. Il est important de noter que la communauté a des projets de construction de toilettes sèches et d’installation de bassins à filtres plantés. Pour ce faire, un moine et deux pratiquants de la communauté ont suivi le stage de formation qui a eu lieu en Ariège. Une pétition a même été organisée au monastère des Pruniers pour mettre en avant l’intérêt de tous dans ce projet.

Cette expérience avec l’association m’a donné plein d’espoirs, les gens prennent conscience, évoluent, changent de vie et s’ouvrent à la nature et au respect de la vie plus qu’on ne le penserait.

Lors de la soutenance de mon rapport de stage à l’université, je fus heureuse d’apporter une autre vision de la gestion de l’eau et de voir les réactions diverses de mes enseignants et de mes collègues. J’ai eu l’impression de troubler les consciences. J’espère avoir apporté ma goutte d’eau…

Marion LAUTERS

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On en parle

Les « Intestinales » des toilettes sèches

Ça commence comme un poisson d’avril. C’est pourtant tout ce qu’il y a de sérieux et même très terre à terre !

Saint-Merd-de-Lapleau, vous connaissez ?

C’est dans ce charmant village corrézien que se sont tenues, les 1er et 2 avril derniers, les premières Rencontres Internationales des Toilettes Sèches (les « Intestinales »). Une soixantaine de participants représentant une bonne vingtaine d’associations (Eau Vivante était représentée par notre « vitrine » locale, Isabelle Nadalon-Bousquet) ont examiné les toilettes sèches sous tous leurs aspects : la construction, le compostage, la médiatisation, le recensement des utilisateurs (particuliers) et des installations accueillant du public et même la révolution… Et ça s’est terminé par une chanson.

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter les sites http://www.claj.infini.fr et http://www.toiletteacompost.org
et le compte rendu de Christophe Élain dans le n° 33 de la Maison Écologique.

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L’enquête sur les toilettes sèches

Comme vous le savez, c’est l’association Empreinte qui centralise les réponses à l’enquête nationale auprès des utilisateurs de toilettes sèches. Lancée début 2005 par Eau Vivante, Empreinte et Héol - la Maison Autonome, cette enquête est maintenant relayée par une dizaine d’associations.

Au 9 septembre dernier, 554 foyers avaient répondu, ce qui représente un minimum de 1 800 utilisateurs de toilettes sèches. On peut estimer l’économie d’eau à 20 millions litres par an !

Vous pouvez consulter la répartition géographique des foyers utilisateurs ainsi que l’exploitation complète des résultats de l’enquête sur le site d’Empreinte www.habitat-ecologique.org

Si vous êtes utilisateurs de toilettes sèches et si vous n’avez pas encore répondu, vous pouvez le faire sur le site d’Empreinte. Vous aurez le choix entre la réponse au questionnaire en ligne et l’impression du formulaire à retourner à Empreinte.

Et si vous n’êtes pas encore utilisateurs, il est temps d’y penser !

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C’est facile, c’est pas cher...

Nous avons déjà fait appel aux utilisateurs de toilettes sèches pour qu’ils témoignent de leur expérience, leur satisfaction comme leurs déboires. A lire le témoignage suivant, on peut se demander où sont les difficultés.

Ça y est, je l'ai fait ! Depuis le temps que l'idée me trottait dans la tête ! Des toilettes sèches transportables, petites, légères et jolies même !

J'ai trouvé un cache pot tressé en feuilles de bananier solide, un seau en inox, acheté un abattant en bois (ce qui m'a coûté le plus cher…), et voilà ! C'est tout simple ! J'ai même pas eu besoin de fixer l'abattant, il tient très bien dessus. Un panier rempli de sciure à côté, une pelle fabriquée avec une bouteille de lait découpée en guise de chasse d'eau, et le tour est joué ! Reste à en calculer l'autonomie, ce qu'on va s'empresser d'expérimenter ! On pourra l'emmener en voyage, avec une pelle pour faire un trou dans la nature, on est autonome.

Sur le terrain du Jeu Terrien ou pour les Rencontres Inter-SEL écologique de cette année, j'ai même en projet, pour avoir tout de même un peu d'intimité (!), de fabriquer une cabine avec un cerceau et un rideau de douche, utilisable pour les toilettes et pour la douche solaire !

Elisabeth GUÉGAN

SEL de GABARE (33)

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L’exception cul-turelle française

Le professeur Joseph Országh, de l’université de Mons-Hainaut en Belgique, est un précurseur en matière de recherches sur les toilettes sèches. Il se souvient des difficultés rencontrées.

En 1996, j'ai présenté une communication au sujet des toilettes sèches, aux JIE, Journées Internationales de l'Eau organisées par l'Ecole Polytechnique de Poitiers. Au cours de mon intervention, j'ai tenté de montrer scientifiquement que sans l'usage généralisé des toilettes sèches, nous ne pouvons pas parler de gestion durable des eaux usées urbaines. Les sommités scientifiques internationales (en col et cravate) m'ont écouté poliment - ce sont des gens bien élevés - mais je pense qu'ils n'ont pas compris mes propos. Un éminent professeur qui présidait la séance, dans sa réponse a admis la pertinence scientifique de mon argumentation, mais a aussitôt ajouté : "il faudrait mettre un fusil chargé dans le dos d'un Français pour l'obliger à se mettre sur une toilette sèche". J'ose espérer que les Français ont dépassé depuis lors cette manière de voir leurs déjections.

Joseph ORZÁGH

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Les vrais avantages des toilettes sèches

Un adepte des toilettes sèches les compare aux toilettes à chasse d’eau. Sans tourner autour du pot, il s’intéresse aux détails pratiques. Son humour n’enlève rien au sérieux ni à la richesse de son argumentaire, bien au contraire.

Je sors d'une très bonne conférence sur la gestion écologique de l'eau par Nathalie d’"Eau Vivante". Contrairement aux conférences des acteurs officiels de l’eau, il y avait un chapitre sur les toilettes sèches.

Tout a été expliqué avec tact et précision, de l'impact écolo au compostage en passant par de multiples photos. Il y avait évidement la partie positif / négatif avec les odeurs, le seau plein à minuit, les coliformes dans l’eau potable et le cycle du carbone… Mais toujours rien sur les avantages concrets que l'usager peut immédiatement mesurer lors de la visite.

C’est malheureusement une constante : du site http://www.eautarcie.com en passant par la littérature sur le sujet, ces petits détails qui font aussi la différence sont plus ou moins laissés de côté car ils sont trop au cœur de l’intimité de l’acte. En parler pourrait choquer celui qui entend parler de toilettes sèches pour la première fois. Il est donc de mise d’insister plutôt sur le côté écologique et l’éco-citoyenneté que sur ce qui se passe concrètement quand on utilise les toilettes de l’ancien temps (je veux parler de ceux à chasses, bien sûr).

Il faut aller sur les forums pour lire que ceux qui passent aux toilettes sèches sont hyper contents et ne veulent plus revenir en arrière. Mais à part quelques allusions, seuls les pratiquants savent pourquoi les TLB c’est si bien.

Je souhaite donc profiter de ce forum pour lister ces avantages concrets pour l’usager qui font que l’usage de la TLB s’impose d’abord pour son coté pratique et ensuite pour son évidence écologique, rejetant son homologue à chasse aux oubliettes des inventions emmerdantes à utiliser.

1/ Il n'y a jamais de brosse à côté d'une TLB (contrairement aux toilettes à chasse qui en sont équipées à 100 %). C’est un détail qui en dit long : passer à la TLB, c'est oublier à jamais les "signatures" qui obligent à se servir de cette fameuse brosse (dont le manche est lui même "signé" par les coliformes des précédents visiteurs). Je ne passe pas sous silence le fait qu’en général, on commence par retirer la chasse pour voir si ça ne suffirait pas à effacer la signature. Quand on se résigne à utiliser la brosse, on retire alors la chasse une troisième fois pour évacuer la signature en suspension, puis une quatrième pour rincer dans le tourbillon la brosse maculée. Avec une chasse ancienne, c’est 40 litres d’eau potable par grosse commission sur la facture d’eau contre les 10 litres généralement annoncés. Je ne passe également pas sous silence le fait qu’il échoit à la maîtresse de maison de retirer les restes de signatures logés au fond des poils de la brosse.

Face à ce désastre, la TLB se contente au pire d’une finition rapide à la « maryse » (raclette pour les œufs battus en neige) lors du vidage hebdomadaire. Mais c’est seulement une fois la semaine. Nous sommes dehors, devant la caisse à compost, équipés de gants en caoutchouc et, contrairement à la brosse, la maryse n’envoie pas partout des projections lors de son nettoyage.

Note 1: je ne parle ici à dessein que de toilette à litière. Car sauf preuve du contraire, c’est le seul modèle de toilettes sèches qui n’a effectivement jamais besoin de brosse.

Note 2 : comme il n’y a de brosse ni dans les hôtels ni dans les grands restaurants, j’ai longtemps pensé que j’étais un des rares qui n’avaient pas compris comment ne pas laisser de signature aux toilettes, contrairement aux gens bien éduqués qui eux savent (au point de ne pas avoir besoin de brosse à toilettes).

Après une longue réflexion, j’ai fini par conclure que je ne suis ni un malpropre ni un mammouth : c’est la conception du système qui est responsable, pas nous. La forme de la céramique et la position de l’usager associée à la texture et à la hauteur de chute des matières fait qu’il est quasiment impossible d’éviter la signature. Enfin, comme Jacob Delafon ne s’appelle pas Mr Kärcher, c’est à l’usager qu’incombe le choix de retirer ou non sa marque, en mettant dans la balance la propreté du manche de la brosse, le temps de l’opération et le risque qu’il y ait un futur usager qui attende derrière la porte.

Bref : vivement les TLB dans les hôtels et les grands restaurants !!!

2/ Il n’y a pas d’eau au fond d’une TLB

Cela a plusieurs conséquences majeures qui sont bien plus importantes pour l’usager des toilettes à chasse que celle qui consiste à ne pas mettre ses matières fécales dans l’eau potable du voisin en aval. Mr Delafon aurait tout de même pu s’apercevoir que cette eau au fond des toilettes à chasse est incompatible avec la forme de la céramique, la position de l’usager, la texture et la hauteur de chute des matières.

En effet :

2.1/ Il est quasiment impossible d’éviter l’arrosage de son postérieur, de la lunette et parfois celui des murs latéraux.

Je ne m’étendrai pas sur la peur de cette aspersion qui pousse inconsciemment à la constipation (ou au choix délibéré de l’usager de ne pas se positionner correctement sur la lunette, au risque de se trouver confronté de manière magistrale au point 1/ ).

2.2/ Je n’insiste pas non plus sur le problème de ces nouveaux pavillons ou les toilettes donnent sur la salle à manger. La peur du « plouf » pousse encore plus à la constipation ou à la surconsommation de papier (afin de créer un matelas sensé limiter le mouvement d’eau et le « plouf » qui l’accompagne). Ce fameux « plouf » peut avoir encore plus d’effet la nuit, quand il réveille le petit dernier qui a eu du mal à s’endormir.

2.3/ Enfin, je voudrais en profiter pour en finir avec un point de discorde dans le couple. Ce n’est pas parce que l’homme urine debout ou parce qu’il est saoul qu’il y a des gouttes sur les murs et la lunette, car nous savons tous viser une mouche à 1,5 mètre depuis l’âge de 10 ans. C’est l’eau au fond de la cuvette qui provoque les éclaboussures (la hauteur et la pression compensant l’absence de consistance du liquide).

2.4 / Plus d’eau dans les toilettes sèches, c’est plus de fuites d’eau à réparer et encore moins de toilettes qui se bouchent : qui dit encore que les TLB, c’est de la maintenance ?

3/ Les TLB sont basées sur le principe de la décomposition de l’humus en forêt. Je trouve que c’est mieux de le dire comme cela que de parler de « décomposition des matières organiques ». Donc, vous n’avez plus besoin de parfum « brizz air weak » au formaldéhyde : les seules odeurs qu’émette une TLB sont un délicat parfum d’humus, au matin dans la forêt et il serait dommage de chercher à les masquer par de la chimie.

4/ La fonction fondamentale d’un toilettes à chasse repose sur sa capacité à chasser les matières hors de la vue de l’usager suivant.

Encore une fois, on peut se demander si Mr Delafon et ses confrères n’ont jamais testé leurs céramiques avant de les commercialiser.

Combien de toilettes à chasse anémique ne suffisent qu’à mettre les colombins en rotation afin de parfaire la signature ?

Combien de chasses d’eau faut il encore tirer pour arriver à évacuer le papier qui se refuse à couler ?

Il y a bien eu des progrès ces 15 dernières années, mais chaque fois que je vais chez des gens qui habitent dans des maisons antérieures aux années 90, je transpire à l’idée d’aller aux toilettes et de tomber sur ces chasses d’eau molles qui font que l’on passe 15 minutes au toilettes, à batailler avec la brosse (utilisée dans ce cas pas seulement pour les signatures) et le papier toilette pour essayer d’entraîner la matière au fond du siphon.

Conclusion :

Malgré leur côté rustique, ça fait un paquet d’avantages pratiques et mesurables immédiatement pour les toilettes à litière. Les 15 minutes hebdomadaires pour l’entretien d’une TLB + 1 coup de louche à chaque passage n’on rien à voir avec les 15 minutes d’entretien hebdomadaire des toilettes à chasse + les coups de brosse et les séances d’épongeage (c’est pour cela qu’il faut du papier triple épaisseur), sans parler du cauchemar des chasses molles.

La meilleure promo pour les toilettes sèches, ça pourrait simplement être de les faire essayer en expliquant que « sur ce modèle de toilettes du futur, tout les désavantages pour l’usager des anciennes toilettes à chasse ont été supprimés ».

Merci mille fois à Mr Országh pour ce progrès décisif.

David RENAUD

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Evénements et annonces

Salons et conférences

Prenez note :

  • Saint-Herblain (Loire Atlantique) les 29 et 30 septembre et 1er octobre, “ La Nature en Fête ”
    Stand d’Eau Vivante avec Andy de Ville d’Avray

  • Guichen (Ille et Vilaine) les 7 et 8 octobre, salon “ Ille et Bio ”
    Stand d’Eau Vivante avec Mima et Hervé Galès

  • Villeneuve-sur-Lot (Lot et Garonne) les 7 et 8 octobre, “ Horizon Vert ”
    Stand d’Eau Vivante avec Marie-Ange et Patrick Bertrand

  • Céret (Pyrénées Orientales) le 14 octobre, Festival d’automne
    Conférence de Nathalie Siozac (salle de l’union

  • Beaupréau (Maine et Loire) les 17, 18 et 19 novembre, 4èmes rencontres “ Effet de serre et territoire ”, forum de l’énergie
    Stand d’Eau Vivante avec Brigitte Mary

  • Bergerac (Dordogne) les 2 et 3 décembre, Foire bio
    Stand d’Eau Vivante avec Marie-Ange et Patrick Bertrand

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    Stages pratiques

    Un stage pratique est prévu les 24 et 25 mars 2007 (date à confirmer) à Mauves-sur-Loire (Loire Atlantique).

    Les dates d’autres stages seront données sur notre nouveau site www.eauvivante.net et sur www.eauvivante31.free.fr

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    Un nouveau site pour Eau Vivante

    Le 11 juin dernier, le site www.eauvivante.net a été réservé par notre association auprès du provideur www.h-f.net. Nous avons ensuite rédigé un plan de développement du site qui prévoyait un contenu provisoire à publier rapidement en attendant de bâtir une architecture permanente plus performante et dotée d’une base de donnée puissante. Vous pouvez consulter cette feuille de route rédigée par Sybs ALHABSHI, membre du bureau et architecte de notre site internet, à l'adresse suivante : http://www.eauvivante.net/note_interne/feuille_de_route.pdf

    Tout membre de l'association souhaitant participer bénévolement au développement du site peut nous écrire rapidement à l'adresse suivante : eauvivante@gmail.com.

    Le site internet contient actuellement une seule page avec le logo et l'adresse de l'association. La première mise à jour majeure est prévue pour début Novembre 2006.

    Sybs ALHABSHI
    eauvivante@gmail.com

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    La prochaine AG d’Eau Vivante

    Nous pensons déjà à notre prochaine assemblée générale. Nous envisageons de la tenir le jeudi 19 juillet 2007 chez Jean et Marie Boucard à Boisgervilly (Ille et Vilaine). La rencontre pourrait se prolonger par des visites de toilettes sèches et de phytoépuration le vendredi 20 et par la participation à l’Écofestival Héol - la Maison Autonome à Moisdon-la-Rivière (Loire Atlantique) le samedi 21 et le dimanche 22.

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    Concours de toilettes à litière

    Dans le cadre du prochain Écofestival organisé à Moisdon-la-Rivière (Loire Atlantique) les 21 et 22 juillet 2007, les associations Héol - la Maison Autonome, Eau Vivante et Empreinte organisent un concours des plus belles toilettes à litière. Les photos (format vertical 15 cm x 10 cm) devront parvenir à la maison autonome avant le 15 mai. Elles seront exposées pendant tout l’Écofestival. Un jury composé des 3 associations décernera les 3 premiers prix sur les critères suivants :

    esthétique - fonctionnalité - originalité

    Les prix seront remis le dimanche 22 juillet vers 17 h.

  • 1er prix : un four solaire « Bolivia Inti »

  • 2ème prix : un an de papier T. L. B. biologique

  • 3ème prix : le livre « La pratique du compost »

  • La participation au concours donne droit à une entrée gratuite.

    Les modalités de ce concours ne sont pas encore arrêtées dans le détail. Elles seront mises en temps utile sur les sites des trois associations. Nous en reparlerons dans la prochaine lettre de liaison.

    Si vous n’êtes pas encore utilisateurs de toilettes à litières, il est encore temps de vous y mettre et de participer au concours !

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    Trucs et tuyaux

    Approvisionnement en pouzzolane

    Dans certaines régions, il semble toujours difficile de se procurer de la pouzzolane à la bonne granulométrie (7/15) et à un prix correct.

    Le plus intéressant pour le moment est :

  • soit d’aller la chercher directement sur les lieux de production dans le Puy de Dôme (société Mathieu & fils - 63230 Saint-Ours, tél. 04 73 88 72 09) ;

  • soit de faire venir un camion de 30 t environ (de la même adresse) en tentant de se grouper pour se partager la cargaison. Attention, c’est un gros camion et ça fait un très grand tas !

  • Un adhérent du Gers a trouvé une autre solution : il a fait venir la pouzzolane par « big bag » d’Avignon (tél. 06 07 37 57 18) par un transporteur Express local.

    Prochainement, quelques tonnes seront disponibles dans le Lot et Garonne ou la Dordogne où des phytoépurations sont en construction. Téléphoner à l’association.

    Si vous avez d’autres tuyaux, passez-les nous. Nous les mettrons sur le site d’Eau Vivante pour que tout le monde puisse en profiter.

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    Protection de la mare contre le gel

    Par temps très froid, on ne peut pas empêcher l’eau de la mare de geler mais, si le gel se prolonge, il faut éviter les dégâts à la maçonnerie et l’asphyxie des poissons.

    Pour réduire la poussée de la glace sur les parois du bassin, on met un gros fagot à moitié immergé à l’automne et on le retire à la fin de l’hiver. On peut aussi faire flotter des bidons de plastique à moitié remplis d’eau et bouchés : ce n’est pas élégant mais c’est peut-être plus efficace que le fagot.

    A l’automne, les débris végétaux s’accumulent au fond : plantes aquatiques, feuilles mortes des arbres environnants dont la décomposition consomme de l’oxygène. La solubilité des gaz dans l’eau augmentant lorsque la température diminue, le renouvellement de l’oxygène ne pose pas de problème, sauf en cas de très grande masse de matières en décomposition. Il n’est donc pas nécessaire de curer complètement la mare, au contraire car il est bon que les poissons trouvent au fond un abri où ils peuvent échapper aux hérons ou aux chats pêcheurs.

    La situation change par temps très froid. Lorsque la mare se recouvre d’une couche de glace, les échanges gazeux entre l’atmosphère et l’eau sont interrompus. L’oxygénation n’est plus assurée alors que l’activité des bactéries, même réduite, continue de consommer de l’oxygène et de libérer du dioxyde de carbone. Si le gel se prolonge, les poissons risquent l’asphyxie.

    Attendre que la couche de glace soit assez épaisse (plusieurs jours de gel continu). Faire un trou avec précaution en faisant pression avec le pied près du bord. Ne pas frapper avec une pierre ou un marteau ! Les poissons pourraient en mourir. Elargir le trou suffisamment pour pouvoir puiser de l’eau avec un récipient. Faire baisser le niveau pour obtenir une couche d’air de quelques centimètres entre la glace et l’eau. Si la glace n’est pas assez épaisse, elle casse et il faut recommencer l’opération après quelques jours. Couvrir le trou avec une planche. L’air forme une couche isolante et permet de maintenir l’oxygénation de l’eau.

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    Lessive à la cendre de bois

    Nos aïeux faisaient la lessive avec de la cendre de bois. Pour ceux qui souhaiteraient renouer avec la tradition, voici la recette d’Anne Rivière.

    A 250 grammes environ de cendre de bois blanc (saule, peuplier) tamisée, ajouter 3 litres d’eau. Filtrer sur un linge fin. Conserver dans des bouteilles bouchées, étiquetées, hors de la portée des enfants.

    Pour une machine à laver, mettre 1/4 de litre environ.

    A tester.

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    Rappel pratique : les analyses

    Votre phytoépuration fonctionne maintenant depuis plus de six mois. Les racines des plantes ont colonisé toute la pouzzolane. C’est le moment de faire analyser le rejet. Appelez le labo pour demander les modalités du prélèvement. Le prélèvement doit être effectué à la sortie du dernier bassin planté (pas dans la mare terminale !). Faites analyser dans le laboratoire agréé pour les analyses d’eau le plus proche. Précisez « eau de rejet de phytoépuration ». Demandez les paramètres analytiques suivants :

  • MES (matières en suspension) ;

  • DCO (demande chimique en oxygène) ;

  • DBO5 (demande biologique en oxygène sur 5 jours).

  • Vous tiendrez les résultats à la disposition du service d’assainissement (SPANC…) pour attester du bon fonctionnement de votre système.

    Et n’oubliez pas d’envoyer la copie de ces résultats à Eau Vivante. Ils serviront à compléter le tableau que nous fournissons aux personnes qui demandent l’autorisation d’installer une phytoépuration. Nous le fournissons également aux services d’assainissement (SPANC) qui souhaitent s’informer. Vous aiderez la cause de la phytoépuration.

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    Quand planter ?

    Les plantes aquatiques doivent être transplantées pendant leur période de végétation, d’avril à septembre. Les racines, quoique très fragiles et sensibles à la dessiccation, cicatrisent rapidement.

    En dehors de cette période, la reprise peut être compromise. Les racines abîmées se nécrosent et peuvent communiquer la pourriture à toute la plante.

    Si vous construisez votre phytoépuration à l’automne ou en hiver, il est donc préférable d’attendre le printemps pour planter, même si vous disposez déjà des plantes. Le fonctionnement des bassins n’en sera pas retardé puisque de toutes façons les plantes ne se seraient pas enracinées pendant la mauvaise saison.

    Des analyses effectuées sur des effluents de bassins filtrants récents ont montré que la pleine efficacité de l’épuration n’est atteinte qu’à l’automne, lorsque la pouzzolane est complètement colonisée par les racines et les bactéries épuratrices, que la plantation date du printemps ou de l’automne précédent.

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    Documentation

    La presse

    La sécheresse persistante y est peut-être pour quelque chose, la presse s’intéresse beaucoup à l’eau et à son traitement (économie, récupération, épuration) et l’action d’Eau Vivante est fréquemment citée. Nous avons relevé plusieurs articles très intéressants, bien expliqués et documentés :

  • La Maison Écologique n° 29 d’octobre-novembre 2005 ;

  • Le Particulier Pratique n° 309 de janvier 2006 ;

  • Sacrée Planète n°14 de février-mars 2006.

  • Nous avons aussi été promus spécialistes de la récupération d’eau de pluie et des crédits d’impôts par la revue Rustica de la semaine du 26 juillet au 1er août 2006. Cela nous a valu un très grand nombre d’appels téléphoniques et de courriers, une occasion pour faire découvrir à beaucoup l’existence des toilettes sèches et de la phytoépuration.

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    Les livres

    L’ouvrage de référence « Un petit coin pour soulager la planète » de Christophe Élain est réédité. On peut se le procurer en envoyant un chèque de 13 € à :

    Éditions Goutte de Sable
    La Roussière
    53400 ATHÉE.

    On le trouve également dans les salons bio et certaines Biocoop.

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    Les stages

    L’association La Maurague organise dans le Gers, à 7 km de Condom, de nombreux stages consacrés à la construction écologique, parmi lesquels on peut citer :

  • Un stage « Installer des toilettes sèches ».

    Une journée, le 12 novembre 2006 ou le 2 avril 2007 pour tout apprendre sur l’eau dans la maison, le fonctionnement des toilettes sèches, le matériel et les fournitures pour les construire, et pour rentrer avec un plan d’installation et des conseils de construction.

  • Un stage « Fabriquer ses toilettes de jardin ».

    Trois jours, les 3, 4 et 5 avril 2007 pour revenir avec sa cabane fin prête.

  • Renseignements et inscriptions :

    La Maurague - 32100 CAUSSENS
    Site : http://www.lamaurague.com
    Courriel : info@lamaurague.com
    tél. : 05 62 68 46 32

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    Les sites internet

    Il n’est pas question de citer tous les sites consacrés à l’eau, ils sont innombrables. Même pour les toilettes sèches c’est l’embarras du choix. En voici quelques uns :

  • http://www.eautarcie.com
    Le site du professeur Joseph Országh. Tout (ou presque) sur la valorisation de l’eau de pluie, l’épuration des eaux usées domestiques et les toilettes sèches.

  • http://www.actu-environnement.com
    Actu Environnement, l’actualité professionnelle du secteur de l’environnement et du développement durable : livres, CD, photos, jeux, réglementation, agenda des manifestations…

  • http://www.toiletteacompost.org
    Le site des association ARESO et l’Atelier Blanc consacré aux toilettes à compost.

  • http://www.habitat-ecologique.org
    Le site de l’association Empreinte située en Ille & Vilaine. Initiation aux matériaux et techniques écologiques de construction, phytoépuration, toilettes sèches. Résultats de l’enquête auprès des utilisateurs de toilettes sèches.

  • http://www.tdm.asso.fr
    Le site de l’association Toilettes du Monde est en cours de reconstruction. Il faudra patienter pour les pages consacrées à l’assainissement écologique.

  • http://www.passerelleco.info
    Le nouveau site de la revue Passerelle Eco. L’Écologie à la source de nouveaux modes de vie. Des nouvelles des associations, des témoignages sur les écolieux et les écovillages, un réseau d’échanges et d’entraide.

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    Expo consacrée aux toilettes sèches

    Christophe Élain, l’auteur d’Un petit coin pour soulager la planète, a réalisé 11 panneaux d’exposition sur les toilettes sèches. De taille A3, plastifiés, ces panneaux expliquent, par un texte clair et concis, des photos et des dessins humoristiques de Jef Vivant, le cycle de l’eau, les problèmes posés par les chasses d’eau et le tout à l’égout et les solutions apportées par les toilettes sèches.

    Ce matériel est disponible auprès d’Eau Vivante. Vous pouvez l’emprunter pour un salon, un colloque ou une exposition. Il ne vous en coûtera que les frais d’envoi.

    Vous pouvez aussi l’acquérir au prix de revient en contactant Christophe Elain par courriel à chris.elain@wanadoo.fr.

    Renseignements auprès de l’association par téléphone au 05 53 95 44 56 ou par courriel à marieange.bertrand@free.fr.

    Ces panneaux peuvent être consultés et téléchargés sur le site www.toiletteacompost.org

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    Nouvelles adresses de toilettes sèches

    Voici de nouvelles adresses pour se procurer des toilettes sèches :
     
  • Nathalie SIOZAC (Gard)

    Nathalie se lance dans la fabrication et la location de toilettes sèches pour particuliers et collectivités.

    Contact : nathalie_siozac@yahoo.fr

  • Bernard VERHEGGEN (Haute Garonne)

    Bernard fabrique un modèle pour enfants et un modèle pour adultes en pin ou en chêne avec 2 tailles de seaux et des options pour la finition.

    Contact : 05 61 87 38 94

  • Les adresses déjà parues dans les lettres de liaison figureront dans la liste complète qui sera sur notre nouveau site www.eauvivante.net.

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    Nouvelles adresses pour les plantes

    Voici également de nouvelles adresses de pépinières spécialisées dans la production de plantes aquatiques :

  • Myriam PRESSET
    Freyssinges - 19800 GIMEL
    Tél. : 05 55 26 99 75
    Courriel : mymytranquil@hotmail.fr

  • LE VER LUISANT
    7 rue Raphaël - 32800 EAUZE
    Tél. : 05 62 08 18 11
    Vente par correspondance

  • Béatrice MAHON
    La Tourre
    34390 ST JULIEN D’OLARGUES
    Tél. : 04 67 23 10 35 / 06 10 54 63 96

  • Latour-Marliac
    Le Bourg - 47110 LE TEMPLE-SUR-LOT
    Tél. : 05 53 01 08 05 / Fax. : 05 53 01 02 30
    www.latour-marliac.fr

  • Les adresses parues dans la lettre de liaison de janvier dernier figureront dans la liste complète qui sera sur notre nouveau site www.eauvivante.net.

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    Les loisirs

    Les mots croisés

    Solution de la grille de janvier 2006


    Vous pouvez télécharger la lettre au format
    avec les photos (593ko, 14 pages)
    ou sans les photos (204ko, 14 pages)